Je pourrais faire vite, sans y aller par 4 chemins: C’était juste sublime. Point barre. Mais l’Artiste qu’est Nosfell mérite bien un peu plus de texte ici. Je ne le connaissais pas il y a encore 6 mois, et je ne sais comment, je tombe sur sa page MySpace. Des sonorités rock, assez inhabituelles, un chant étrange. Un style assez particulier pour que je m’y attarde. Lugina, plus direct, avec son intro en beatbox et sa voix cristalline, à l’élocution tout aussi mystérieuse, m’auras convaincu pour une durée indéterminée. Il faut dire que Nosfell est un extraterrestre, qui a carrément choisi d’inventer son propre langage, le klokobetz, et son univers singulier, une sorte de conte peuplé d’êtres aussi étranges que leurs noms, encore une fois issu de sa langue. D’ailleurs, il a récemment mêlé ses 2 univers artistique dans un livre disque reprenant, en lettre et en musique, son histoire imaginaire (en français). Sur scène, il est accompagné du batteur Orkhan Murat et du violoncelliste Pierre Lebourgeois. Un trio efficace, même si le batteur s’absente régulièrement pour laisser place à la beatbox de Nosfell, samplée, re-samplée, comme un besoin constant de faire sortir sa musique au maximum de lui même, le violoncelliste ne jouant à ses moments qu’un simple rôle de « couche symphonique » supplémentaire. Une première partie de concert assez statique (dont les photos sont issues, 3 premières chansons uniquement photographiées oblige), mais à mon goût bien plus prenante que l’autre phase du live, plus rock. Nosfell a le don de vous prendre les tripes et de vous plonger dans son univers avec une certaine facilité, sans trop de mouvements, juste une gestuelle qui lui est propre, et qui suffit pour apprécier son talent, vu d’en face. Originaire de Seine Saint Denis, Nosfell chante aussi français, qu’on se rassure, et même anglais parfois. Quelques morceaux et une pause narrative pour nous raconter, en plusieurs fois, l’une de ses histoires. Original et plaisant. Une danse (au style là style là aussi très personnel), une chemise qui tombe et une seconde partie de concert plus énergique, à l’aspect moins personnel, tout en gardant néanmoins une sonorité qui lui correspond. Il n’y a pas beaucoup de mots pour expliquer ce qui ressort de sa musique, je vous en voudrais un peu de ne pas prendre le temps de jeter une oreille à sa musique qui en vaut tout de même le détour :) Un artiste comme on en aimerais plus souvent.
3 commentaires
Je suis obligé de poster un commentaire sur ce suprême article. Alors, me voila. De un, bravo pour tes photos, très expressives. De deux, bravo pour tes gouts, plus qu’enviables.
Heureuse rencontre, je retournerais sur ce site dis-donc!
PS: le 12 décembre c’est la date du concert, arg..
Sharon non, elle est passée un peu trop vite pour que je puisse avoir le temps de la photographier..
tu as des photo de la premiere partie?