Intime. Je crois que c’est le mot qui pourrait définir cette soirée à La Cigale. Je connaissais pas vraiment cette artiste, à vrai dire. Le minimun syndical, de par son single que beaucoup ont entendu sur les ondes, lors de la sortie de son single « La Liste », avec ses airs frais, à écouter allongé sur le sable en plein été. Mais ce soir, je ne savais pas vraiment à quoi m’attendre. Déjà, c’est un joli décor que s’offre Rose pour l’occasion, 2 ans après sa première Cigale. De jolis ornements floraux  et au centre des lignées verticales d’ampoules, qui ne présage que du bon pour le plaisir des yeux. Extinction des feux, et c’est Pierre Guimard qui vient chauffer la salle avec sa guitare et son harmonica. Inconnu pour moi, Pierre semble être un habitué des prestations en première partie: Kyo, Raphael, où encore Calogero plus récemment. L’audience est assez attentive, et un mini fan club semble fouler le premier rang, à grand coups de bonne humeur. Une prestation rapide et sans fausse note, avec en prime un réaccordage de guitare en plein morceau. Pourquoi pas ! Et Rose, qui viendra ensuite faire sa grosse heure et demie de show, avec une approche assez intime de la scène, parsemée d’anecdotes, d’explications des paroles, et d’autres encore entre les morceaux. Le rythme est assez terre à terre, pas de transition rapide, mais à chaque fois un dialogue avec son public entre les morceaux. Un style très familial, que l’on peut aussi remarquer dans la salle, avec sa moyenne d’âge très large, et même des familles, des enfants aux grands parents. On se doute déjà qu’un Bercy ne lui conviendrais pas, vraiment pas. Rose veut être proche de son public, et ça se sent. Une cadence particulière mais assumée, et surement appréciée. Cette soirée semble particulièrement chargée en émotions, avec la présence de la famille de Rose, justement. Le genre de concert que l’on aurais aussi pu regarder en plein air sous cet air estival qui lui va si bien !